Dancewalk

 

2015-présent

Dancewalk – Mai 2068, Paris avril 2018 – photo: Simon Letellier

 

Dancewalk c’est la danse en voyage, partout dans le monde.

Si danser, même sur les plus grandes scènes, c’est, à la base, du sur place, la Dancewalk, au contraire, c’est la danse du voyage. Dancewalker est un continuel déplacement de soi, une revendication d’unicité, une soif de liberté. C’est un acte artistique, kilométrique, urbaniste, social, paysagiste, collaboratif, célébratoire,  politique, humaniste: une haute quête en humble baskets.

La Dancewalk serait-elle une nouvelle forme de danse? Serait-elle un nouvel art de notre bipédie?

La dancewalk c’est l’enfant hybride de la danse et de la marche. C’est le dansant monstre qui dévore les heures et les kilomètres. C’est un démiurge inscrivant le chorégraphique à travers espace et temps. C’est une géographique danseuse à muse d’endurance. Dancewalk! Lanceuse de grenades artistiques! Libération du cadre scénique! Dynamites! Libération du carcan chorégraphique! Ouverture à l’imprévisible! Libération du rôle du spectateurice! Explosions!

Dancewalker c’est prêcher la bonne cabriole

 C’est remplacer la morosité par la bonne humeur dynamique. Dancewalker c’est la cadence qui gaiement avance. C’est la médecine par le soubresaut joyeux des cellules Et la thérapeutique par la cinétique jamais cynique. Quand la danse devient géographique Le bonheur est à l’horizon!

Circumvolution.Dancewalk (2016) - 62 kilomètres de danse autour de l’Opéra Garnier de Paris, France

Circumvolution.Dancewalk (2016) – 63 kilomètres de danse autour de l’Opéra Garnier de Paris, France, le jour du solstice d’été


Санкт-Петербург.Dancewalk (2017) - Folie de groupe à Saint-Petersbourg, Russie

Санкт-Петербург.Dancewalk (2017) – Folie de groupe à Saint-Petersbourg, Russie

 

La Dancewalk en quelques mots

Pensée comme une inscription géographique du corps et de la danse, la Dancewalk est une activité où la marche devient danse, où la danse avance toujours, sur plusieurs kilomètres et pendant plusieurs heures, à travers une ville ou une contrée. Foofwa d’Imobilité, danseur-chorégraphe suisse, est l’inventeur de ce concept et cette activité. Depuis 2015, il a parcouru plus de 950 kilomètres de danse dans 34 régions et 11 pays lors de plus de 50 Dancewalks organisées en collaboration avec les équipes locales, intégrant de plus en plus d’autres danseur-euses, participant-es des ateliers, musicien-nes, partenaires et artistes locales.  A chaque occasion, sa compagnie Neopost Foofwa (de 2015 à 2021), ou Foofwa seul (à partir de 2023), adapte la Dancewalk au lieu, au moment, au contexte où elle se déroule, en collaboration avec les organisations locales que la performance se déroule en Suisse, France, Italie, Bosnie-Herzégovine, Russie, Iran, Mali, Burkina Faso, Afrique du Sud, Inde ou Chine. La Dancewalk est une aventure humaine à travers l’acte artistique, de part sa manière de s’adapter, dialoguer et collaborer, ainsi que dans son expression à travers de l’être-ensemble au sein de l’espace public: célébration de la vie, ode à la liberté, revendication d’être soi-même parmi le groupe, déclaration de cohésion incluant toutes les différences et particularités de chacun-e. 

 

Dancewalk - Moribayassa (2019) - Tradition et modernité à Bobo Dioulasso, Burkina Faso

Dancewalk – Moribayassa (2019) – Tradition et modernité à Bobo Dioulasso, Burkina Faso


Dancewalk - Matripoine - (2019) - Danser dans la neige entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel, Suisse

Dancewalk – Matripoine – (2019) – Danser dans la neige entre La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel, Suisse

Approche conceptuelle et particularités artistiques

Pour Foofwa, dancewalker est un défi à l’esthétique normative de la danse dans ses dimensions kinesthésiques, chorégraphiques et conceptuelles.
 

Au niveau du mouvement, la Dancewalk invente une nouvelle coordination kinesthésique alliant la marche et la danse, le haut et le bas du corps; elle pense la danse de manière autant qualitative que quantitative ; elle est une ouverture à toutes sortes de mouvements: ceux de la dynamique et de la puissance autant que ceux de la vulnérabilité et de la fatigue. Elle émane d’entraînements et préparations très particulières, parfois extrêmes: on doit pratiquer en se déplaçant sans cesse, plutôt en extérieur, en dansant par accumulation plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres. En même temps, elle n’est en rien élitiste: tout un chacune peut dancewalker, qu’iel soit entraîné.e ou pas, à son niveau,  à sa manière. Au moment de la performance, elle est actuée par une écoute sensible des énergies et désirs du corps-esprit, en interaction avec l’intention, le contexte, les autres personnes, l’environnement. Un.e dancewalkeureuse est tout à la fois concentré.e sur la performance et ouvert à la discussion et interaction avec les autres et l’environnement, ce qui donne ce mélange d’application et de décontractation.

 
Bamako - Dancewalk (2019) - Traversée du fleuve Niger, Mali

Bamako – Dancewalk (2019) – Traversée du fleuve Niger, Mali

Au niveau chorégraphique, la Dancewalk doit être considérée comme une réelle performance dans ses termes artistiques autant qu’athlétiques. Foofwa la considère également comme une métaphore de l’inscription de notre destinée (« le cours de notre vie, le chemin de notre propre histoire »), où enfin chacun-e peut revendiquer publiquement sa façon personnelle de bouger, déclamant au monde son corps et ses qualités uniques, particulières, idiosyncratiques. Dans ce sens, elle s’éloigne des danses formalistes et esthétiques pour être un acte d’inclusion et d’acceptation de toutes les différences. Parfois certaines sections sont pratiquées à l’avance de manière particulière ou selon une thématique par Foofwa et ses danseureuses, mais jamais la Dancewalk demande ou impose aux participantes d’être autre chose que ce qu’iels sont ou veulent exprimer. La durée de la performance et la répétition du rythme des pas mettent souvent les performers dans un état second proche de la transe. D’ailleurs, certains moments ressemblent à ce que l’on connaît des manies dansantes et autres danses de Saint Guy.  
 
Water.Dancewalk (2016) - Danser au bord, à moitié dans et sous l’eau du Lac de Zoug, Suisse

Water.Dancewalk (2016) – Danser au bord, à moitié dans et sous l’eau du Lac de Zoug, Suisse

Au niveau conceptuel, la Dancewalk réalise une nouvelle relation chorégraphique à la durée et à l’espace, en les étirant à l’extrême. Car elle considère le temps en termes de plusieurs heures et pense l’espace en termes de multiples kilomètres. En outre, elle inscrit la danse de manière géographique: on peut lire par exemple ses déplacements chorégraphiques grâce à un enregistrement GPS sur une carte. Dans ce sens, Foofwa considère qu’elle émane du champ de l’art chorégraphique tout en flirtant avec d’autres activités et disciplines. Car en fait, de deux connus, la danse et la marche, émerge un hybride inconnu avec un parfum de familiarité. Ça fait penser aux Silly Walks des Monty Pythons mais la panoplie des mouvements de la Dancewalk s’étend au-delà de l’humour et de la caricature. Ça fait penser aux performances conceptuelles autour de la marche ou celles du Land Art mais la Dancewalk peut également être considérée comme le contraire de la marche, comme une danse qui ne veut jamais ‘seulement’ marcher. Ça fait penser aux flash mobs, mais c’est beaucoup plus pensé et travaillé que celles-ci et en même temps, à certains égards, plus spontané et anarchique également. Ça fait penser à l’approche post-moderne de la marche en tant qu’élément dansant dans le champ chorégraphique, mais encore une fois, la Dancewalk ne cite pas la marche, elle se nourrit de la condition humaine de devoir avancer sur deux jambes, afin d’inventer une nouvelle démarche dansante.  
 
 
Кострома.Dancewalk (2017) - Singer la propagande à Kostroma, Russie

Кострома.Dancewalk (2017) – Singer la propagande à Kostroma, Russie


Москва.Dancewalk (2017) - Échapper à la police sur la Place Rouge, Moscou, Russie

Москва.Dancewalk (2017) – Échapper à la police sur la Place Rouge, Moscou, Russie

Au niveau de l’environnement, la Dancewalk interagit avec le monde et la réalité dans une perméabilité rarement possible en danse ou sur scène. Ces dialogues entre les choses, les gens et la Dancewalk présuppose une grande porosité avec le réel, une relation intrinsèque avec l’imprévisibilité de l’environnement. Ici l’oeuvre d’art entre en osmose avec le réel. D’abord il y a l’espace, constamment changeant avec un ‘décor de luxe’ défilant – combien de millions pour dresser cette montagne ou cet édifice avec autant de figurants? Ensuite, il y a aussi les autres sons, les autres mouvements du monde qui deviennent autant de rencontres et échanges avec la Dancewalk. Et enfin, il y a des centaines, parfois des milliers, de spectateurices, soit averties soit accidentelles qui interagissent avec la Dancewalk et ses agents. Les frontières entre art et réalité sont floutées; les rôles du performer et celui du la spectateurice se voient chamboulés.  

TimesMuseum.Dancewalk (2017) - In et outdoor dancewalking à Guangzhou, Chine

TimesMuseum.Dancewalk (2017) – In et outdoor dancewalking à Guangzhou, Chine

Comment s’organisait une Dancewalk avec la Cie Neopost Foofwa entre 2015 et 2021: « Conformément au credo du projet GLocal de la compagnie Neopost Foofwa notre façon de faire tourner des productions chorégraphiques depuis 2018 s’articule autour des notions d’ouverture, de conscience et d’éthique dans un monde globalisé. En essayant de fuir les influences du colonialisme et du néolibéralisme, nous essayons de créer et de partager nos œuvres d’une manière plus consciente, plus responsable et plus humble, en développant des relations de production et des stratégies de tournée orientées vers la rencontre, le dialogue, l’échange et la collaboration.  En ce sens, une œuvre d’art « glocale », comme l’est une Dancewalk, ne peut plus être un objet post-industriel à reproduire et à distribuer à volonté. Sa production devient une entité vivante nécessitant l’intégration des particularités locales pour être achevée, nécessitant la collaboration d’autres personnes sur place afin d’être réalisée de manière équitable et unique. Les projets de Dancewalk ont fait office de modèle car les dialogues avec les structures d’accueil ont été fortement développés depuis 2017. Dans le concret, l’organisation d’une Dancewalk en extérieur est légère en termes d’exigences techniques, car elle n’a pas lieu dans un théâtre. Cependant, elle demande un investissement en terme de temps, de logistique et de ressources humaines très particulier. Il y a d’abord le dialogue créatif entre Neopost Foofwa et les structures organisatrices afin d’adapter le concept de Dancewalk aux spécificités du lieu: ce dialogue commence plusieurs mois avant et jusqu’au voyage de la compagnie, plus tard à l’arrivée de la compagnie, jusqu’aux dernières heures avant la représentation. Il y a ensuite certains détails logistiques très particuliers. Voici pourquoi nous n’avons pas de fiche technique, mais plutôt une fiche logistique et technique que nous appelons notre fiche « Dancewalk Logistech », afin de préparer et de gérer au mieux la Dancewalk. C’est pourquoi nous demandons à l’entité organisatrice de lire attentivement et bien à l’avance cette fiche ‘Logistech’. » Depuis 2023, Foofwa organise seul des projets de Dancewalk plus éloignés des programmations culturelles et plus directement avec la société civile ou de la culture de friche.

Mostar.Dancewalk (2017) - Danser avec les vestiges de la guerre à Mostar, Bosnie-Herzégovine

Mostar.Dancewalk (2017) – Danser avec les vestiges de la guerre à Mostar, Bosnie-Herzégovine


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Dancewalk - Ultra Valais (2019) - Performance sur le Glacier du Rhône, Suisse

Dancewalk – Ultra Valais (2019) – Performance sur le Glacier du Rhône, Suisse: commencement des 243 km en 10 jours à travers la vallée


 

Historique des Dancewalks

Entre 2003 et 2010: les Danceruns Dans une quinzaine de villes de Suisse, France, Italie et Egypte, Foofwa invente et performe la Dancerun, ancêtre de la Dancewalk, plus rapide et courte en terme de temps et de kilomètres. 2015: Premières expérimentations de Dancewalks En 2015, la toute première Dancewalk a été une déambulation de 100 kilomètres dansée reliant en 3 jours Saignelégier à Yverdon-les-Bains. La même année, Foofwa danse des compétitions de Nordic-Walk et dancewalke nu dans les rues de Bienne pendant une heure lors du Festival Body & Freedom. 2016: Explorer différentes variations de Dancewalks en solo En 2016, la Dancewalk connaît d’infinies variations, en Suisse, en Italie et en France. Le 21 juin, jour du solstice d’été, Foofwa effectue 100 révolutions dansées autour de l’Opéra Garnier, soit 63 kilomètres en 12 heures 30 avec Circumvolution.Dancewalk (ParisOpera). 2017: les Dancewalks deviennent de plus en plus sociales et collaboratives avec d’autres danseureuses, musicien-nes et participant-es d’ateliers  La Dancewalk se déploie dans la multitude dès janvier 2017, elle se partage en Afrique du Sud, Russie et Bosnie-Herzégovine.  En dialoguant étroitement avec les organisateuricess locales, Neopost Foofwa prépare soigneusement et adapte sensiblement chaque Dancewalk à la ville, à ses habitants, au contexte où elle se déroule. Sur place, Foofwa donne des ateliers de Dancewalk à toute personne curieuse, et les invite ensuite à le rejoindre lors de la performance. Le côté festif et libératoire de la Dancewalk ressort plus fortement.  2018: Deux Dancewalks plus symboliques et politisées  La Dancewalk devient plus politisée en 2018:  Dancewalk – Mai 2068 se déroule, en groupe et mégaphone à la main, à Paris, sur les traces de Mai 68.  Suivra une Dancewalk clandestine dans les rues de Téhéran dans un pays qui interdit strictement la danse dans l’espace public. 

Dancewalk - Clandestine Tehrun (2018) - Danser comme si on ne dansait pas dans un bazar de Téhéran, Iran

Dancewalk – Clandestine Tehrun (2018) – Danser comme si on ne dansait pas dans un bazar de Téhéran, Iran

2019: Explorer différentes variations de Dancewalks en groupe, avec plus de collaborations et partenariats En 2019, Foofwa, toujours accompagné d’autres danseureuses de sa compagnie ainsi que des professionnelles locales, dancewalke dans les chaleurs du Mali et du Burkina Faso, sous la neige avec les 600 marcheurs de la Marche d’indépendance de Neuchâtel. Au Tessin, en France, en Russie et en Inde, les Dancewalks se manifestent en résonance aux conflits sociaux, politiques ou écologistes. Avec Dancewalk – Ultra Valais  la compagnie réalise une performance unique: Foofwa, accompagné de 5 autres danseureuses, danse 243 kilomètres à travers le Valais en 10 jours; chaque jour aborde une thématique en lien avec le territoire traversé et les partenaires de chaque région.

 
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Dancewalk - Ticino (2019) - Collaboration avec l’artiste Ilja Luginbühl, Stabio - Riva San Vitale, Suisse

Dancewalk – Ticino (2019) – Collaboration avec l’artiste Ilja Luginbühl, Stabio – Riva San Vitale, Suisse


Dancewalk - Mai 2068 (2018) - Dancewalk en forme de manifestation, Paris - Nanterre, France

Dancewalk – Mai 2068 (2018) – Dancewalk en forme de manifestation, Paris – Nanterre, France


Dancewalk - Du vert sinon j’étouffe (2019) - Résister à travers la danse, Paris - Villecresnes, France

Dancewalk – Du vert sinon j’étouffe (2019) – Résister à travers la danse, Paris – Villecresnes, France


Dancewalk - Aizawl #NoCAB (2019) - Protester à travers la joie de la danse, Aizawl, Mizoram, Inde

Dancewalk – Aizawl #NoCAB (2019) – Protester à travers la joie de la danse, Aizawl, Mizoram, Inde

2020 et futur: Disséminer et diversifier la Dancewalk Aujourd’hui la compagnie continue de proposer la Dancewalk dans l’espace public. Depuis fin 2018, l’idée a également été de partager ces aventures à l’intérieur, dans un espace théâtral, avec la pièce Dancewalk – Retroperspectives. Paradoxalement pensée pour la scène, la pièce est un récit analytique, historique, poétique et audio-visuel des 700 kilomètres de Dancewalk performés à travers 33 régions dans 11 pays du monde. Un exercice de style qui permet au public, grâce au dispositif des projections vidéo et la présence de la danseuse Alizée Sourbé, de parcourir le monde en communion avec les lieux, les êtres humains, les concepts, les réalisations.

Dancewalk - Retroperspectives (2018) - Théâtre de Vidy-Lausanne, Suisse

Dancewalk – Retroperspectives (2018) – Théâtre de Vidy-Lausanne, Suisse


 

Toutes les Dancewalks, par extraits ou en version intégrale, sont disponibles sur le compte vimeo « Foofwa »

PRESSE

Le 19h30 – RTS, le 9 mai 2015 Fête de la danse: un danseur genevois parcourt 100 kilomètres en trois jours en dansant. Stepping Out of the Centre: Live Art Festival 2017 / Artthrob – 22.02.17 (english)  Le Monde, 09 avril 2018 – Les Amandiers s’emparent du legs soixante-huitard, Laurent Carpentier  L’Hommage à Mai 68, au théâtre de Nanterre, a été inauguré par un “dancewalk” du chorégraphe “Foofwa”… Depuis on a vu son Dancewalk à Sarajevo comme à Soweto, sur la place Rouge, à Moscou, comme à la Chaux-de-Fonds, sautant d’un canton suisse à l’autre….”La beauté sera convulsive ou ne sera pas” crache le mégaphone. Des slogans comme des mantras. Pour s’en pénétrer, explique-t’il la veille : “On veut toujours changer le monde par nos actions, mais notre champ est limité. Humblement, il faut d’abord se changer soi-même, ensuite voir ce que cela change entre nous, et, éventuellement, si cela diffuse vers le public. Dancewalk est un espace de liberté proprement anarchique. Il n’y a pas de mot d’ordre, chacun est libre de revendiquer sa performance. L’intéressant n’étant pas de dupliquer – Mail 68 – un écueil – mais de s’en inspirer en passant par le corps.” Ma Culture, 10 avril 2019,  Entretiens – Foofwa d’Imobilité « Faire couler cette liberté qui est dans le corps vers l’extérieur » Marie Pons  “ Comment on dancewalk ? Comment tu transmets le principe au cours des ateliers lorsqu’un groupe est invité à faire un parcours avec toi par exemple ? Bizarrement il y a quelque chose d’assez naturel dans la dancewalk. Dans les ateliers il y a des personnes de 5 à 85 ans. Au départ je demande à chacun.e de marcher, puis de choisir son espace, d’être conscient.e de si l’on va à droite, à gauche, si l’on tourne en rond, d’être attentif.ve à cette décision d’inscrire sa vie, son corps, son être dans l’espace qui est un vrai choix déjà, de l’ordre de la liberté. Et puis on écoute l’allure de soi, de son être. Donc en partant d’une marche on voit comment on peut s’inscrire dans l’espace et le temps de manière juste, en accord avec soi-même. Et c’est très important pour moi de rappeler que l’on est des êtres libres et responsables, et c’est notre choix premier dans ce cadre de marcher et d’avancer. Et de se demander quels choix on fait, comment on s’inscrit par rapport aux autres… “ Le Nouvelliste, le 06 mai 2019 – La dancewalk «Brig Naters à moi» a trouvé son public Xavier Duroux  “…Constante improvisation Se déplaçant d’un côté à l’autre de la route, le chorégraphe allie marche et danse avec une habileté déconcertante. Tout est prétexte à l’improvisation d’une chorégraphie originale que le  public suit avec attention et commente avec bonne humeur. On ne sent plus le vent, on ne pense à rien d’autre, seul le spectacle retient l’attention. Même les automobilistes s’arrêtent pour observer cette exhibition inhabituelle et surprenante.”

 

Sarajevo.Dancewalk (2017) - Souligner le symbolique à Sarajevo, Bosnie-Herzégovine

Sarajevo.Dancewalk (2017) – Souligner le symbolique à Sarajevo, Bosnie-Herzégovine