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ETUDE#10:Perméabilieu/Monte_Genoroso
Après les deux études sur la perméabilité du corps avec un lieu, un environnement, plus précisément un endroit choisi au bord de l’Arve à Genève (ArveDePaix), étudier en ce jour cette perméabilité sur le Monte Generoso dans le Mendrisiotto au Tessin.
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ETUDE#9:?/MonBureauMarchant
Premiers essais pour travailler sur mon ordinateur tout en marchant, dansant, regardant le paysage, rencontrant des gens…
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Même lieu Retourner
Arve de Paix (+ ou -)
Où se positionner?
Mon Théâtre a-t-il une face a front?
Où me placer poser mes pieds face à quoi vers à côté de quoi?
Comment faire corps avec le sol la terre l’herbe les feuilles mortes ?
Peau contact avec la peau
Pollution? Peaullution?
Pieds nus marcher toucher sentir sous la plante piétiner sauter
Équilibre pieds nus sur troncs coupés au sol > ?
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Première étude du LIEN-LIEU
PerméabiLieu
LIEN TAO LIEU ?
Faire corps avec Un lieu
Comment Un site Un Contexte
Comment Un paysage
Peut être incorporé
Un Environnement
Incarné
Commencer à Aimer le lieu
J’ai envie de le nettoyer
Découvrir le lieu
J’ai envie de le comprendre
Observer
Imiter
Se laisser s’imbiber par les mouvements du lieu
Par ces manifestations
Par son tempo
Par son décor
Ses couleurs
Son atmosphère
Mobilisation in situ
Observation in situ
Mon attention rend sacrés certains objets comme ce bout de bois au sol, véritable sculpture au milieu d’un espace dégarni d’autres objets. Il devient naturellement un point d’appui, le centre de mon attention ; voir comment mon corps réagit face à lui, à cause de lui, mimésis & all. Il devient l’objet le plus important à ce moment donné, il devient mon totem. Puis sacrilège, quelques instants plus tard, il se fait pisser dessus par un chien de passage : est-ce que le chien voulait marquer son territoire sur cet objet et que du coup c’est un hommage à l’objet d’un point de vue canin ou est-ce qu’au contraire, ça banalise mon objet sacré, le rend profane, profané par l’urée du meilleur ami de l’humain ?
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ETUDE#5:ORACLE LA GORGE/Mouvements
Tester uniquement les différents mouvements et corporalités au milieu des différents espaces publics: artères, ruelles, places, parcs, mais aussi créer des scènes.
ETUDE#5:ORACLE LA GORGE/Actions_interactions
Cette fois c’est du côté de Carouge et ses places sardes que j’ai déambulé pour étudier comment OLGO pouvait évoluer en produisant uniquement des gestes liés à des actions: pousser, prendre, étirer, balayer, tourner, etc.
Comme les jours précédents, il y a eu de nombreux échanges de sourires, signes et brefs commentaires. À noter: un « Oracle! » dit avec le ton de « Oracle mon cul ouais… »; un « tu t’appelles Alexandre? ou alors Camille?» surréaliste; surtout un moment où je me suis retrouvé entouré d’une quinzaine d’enfants aux mille questions et commentaires très pertinents accompagnés d’un « berk les poubelles c’est dégueu! » et d’un « tu me donnes une pile? »…
ETUDE#4:ORACLE LA GORGE/Textes_sur_le_climat
Pour continuer de mieux étudier les possibles d’ORACLE LA GORGE, dit OLGO, j’ai déambulé plus de 2 heures et sur plus de 11 kilomètres à travers Genève, principalement à Plainpalais, au Parc des Bastions et dans la Vieille Ville, en portant fièrement ce costume qui sue le dérèglement climatique. L’étude d’aujourd’hui s’est concentrée sur la friction entre les textes déclamés et la réaction des citoyen*nes. J’ai répété un texte de Dominique Bourg sur les limites planétaires, un extrait de « Histoire d’un ruisseau » d’Élisée Reclus, une description du GIEC et un extrait de « Pour une insurrection des sens » de Jean-Philippe Pierron.
Rencontré et discuté avec Marie, qui arrose les plantes de la Ville – elle me dit le surplus de besoin d’eau des plantes ces jours de dôme de chaleur et de températures proches de 40 aujourd’hui. Elle a été la première à scanner mon étiQRette!
ETUDE#2:ORACLE LA GORGE/Bruits_de_gorge
Pour mieux comprendre OLGO, il a fallu étudier ce matin de 8h à 10h comment réagissent les passant*es aux divers bruits de bouche, plaintes de gorge et autres râles qu’un combattant du dérèglement climatique se doit de lâcher en déambulant dans le centre de Genève.
Plus ou moins 1000 personnes croisées. Des regards échangés, quelques sourires, expressions d’admiration, pouces levés. 5 demandes de photos, selfies, poses avec les enfants, et surtout longue discussion avec Greg, photographe amateur, pause et poses sur le Pont du Moins-en-moint-Blanc.
Création d’une bulle à l’intérieur de laquelle mes râlalangues, bouchborygmes et gorgegouillis se déploient librement afin de toucher les oreilles des passant*es selon leur proximité.
ETUDE#2:ORACLE LA GORGE/Sons_du_costume
Entre 500 et 1000 passant*es du centre chic de Genève ont pu voir et entendre OLGO, aujourd’hui paré pour la première fois d’épaulettes en sac poubelle. Bien moins de réactions qu’hier, peut-être à cause de ma concentration, peut-être à cause du fait que je bougeais et faisais du bruit ce qui est plus ‘suspicieux’ que juste marcher….
À la Galerie Jean-Malbuisson, aux Passage de la Monnaie, Passage des Lions, Passage Longemalle et alentours des rues basses genevoises, deuxième étude pour ORACLE LA GORGE, celle-ci autour des différentes possibilités de bruits, sonorités et rythmes du costume. Quelques trouvailles, notamment le passage d’un type de son à un autre: des claquements de sacs poubelles aux capsules grelots en passant par les différentes cliquetis de bouteilles en plastique et emballages de bouffe pour chat. Des moments comiques lorsqu’OLGO a frotté longuement sa jupe bruyante comme une barque amarrée contre les poubelles publiques… D’autres encore, captés ci-dessous par la caméra de mon téléphone…
ETUDE#1:ORACLE LA GORGE/Parade_costume
OLGO dit Oracle La Gorge, uniquement marchant muet et impassible, parade dans les rues basses de Genève. Etude des réactions, commentaires au costume du personnage.
En croisant 1000 à 2000 personnes (ai pas compté…) j’ai pu voir des non-réactions, des expressions dubitatives, des ‘merde-il-va-m’emmerder’, mais aussi beaucoup de pouces levés, des sourires, des ‘wow, trop stylé’, ‘top ton costume’, ‘je peux vous prendre en photo/faire un selfie avec toi’, ‘c’est une action pour le recyclage/le climat?’, ‘ça s’entend de loin, j’ai cru que c’était des chevaux’ – les enfants et les femmes étant les plus souriantes et ouvertes au dialogue.
Premières images d’OLGO dans l’espace public (pour l’instant je ne filme pas les passant*es)…